samedi 9 février 2008

POLICIERS MAL ÉLEVÉS

Ce matin, une brève très originale est apparue dans les pages du Soleil de Québec: "Un huissier... au poste de police". Et oui, le système judiciaire a du avoir recours à la persuasion face à son bras armé afin qu'un jugement soit appliqué enfin.

En gros, l'histoire tourne autour d'un cas d'abus de pouvoir policier (pléonasme, désolé). Deux flics, en 2001, avaient mis en détention illégale deux citoyens de Magog. Ces derniers, n'ayant guère apprécié leur visite dans la cage au milieu des poulets, se sont tournés vers les tribunaux qui leur donnèrent raison. La sentence forçait le service de police du coin à verser 10 000 $ de dédommagement aux victimes.

Cette semaine, c'est un huissier qui s'est pointé au poste pour réclamer le montant d'argent, expliquant au directeur que, s'il le voulait bien, il pourrait très bien repartir avec une auto patrouille officielle. C'est alors que le chef porcin a décidé de laisser de côté la mauvaise foi et d'y aller avec le paiement.

Et, pour celles et ceux qui se demandent pourquoi les boeufs n'avaient pas encore payé leur facture, voici la réponse offerte par Le Soleil lui-même en citant l'avocat des victimes: "Les policiers ont commis une faute et ont toujours nié les faits."

Comme quoi c'est toujours moins évident de faire respecter ses droits dans un sens que dans l'autre!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Classique. La loi s'appliquent pour les autres, mais certainement pas a nous!