dimanche 10 février 2008

POUVOIRS MUNICIPAUX DE LA RÉGION

En ouvrant Le Soleil de ce matin, je ne m'attendais pas à y voir encore une fois un exemple flagrant de gestion municipale plus que douteuse. On a notre part dans la ville même de Québec, mais St-Augustin n'y échappe pas! Un petit portrait d'ensemble récent s'impose.

Commençons par la Boucher. Tout d'abord, le fait qu'elle soit décédée ne lui octroie en aucun cas le droit de ne plus avoir quelque critique que ce soit envers ses nombreuses années d'administration. Prenons en exemple son mégaplex de ville à Ste-Foy. Dans un élan de démocratie, elle s'était résolue à faire un référendum sur son projet. Étant donné les frais et la faible utilité du truc, elle avait perdu face à l'ignare populace. Qu'à cela ne tienne, on bâti le tout et, après sa mort, on la qualifie de grande démocrate. Il ne faut pas oublier aussi tout le plaisir qu'on avait à la suivre dans ses préjugés ridicules: "Les coopératives d'habitations sont des HLM de riches petits magouilleurs" se plaisait-elle à dire. Finalement, n'oublions pas son légendaire sens de l'arbitraire dénué de toute vision à moyen ou long terme, tant que les vidanges soient ramassées et les rues déneigées, tout était beau.

Le Labeaume maintenant. Élu tout récemment, face à l'étoile filante nommée Bourget qui semblait avoir honte de son parti, le maire actuel de la ville compte bien la rentabiliser. Il est temps, selon lui, de changer les lois en abaissant le nombre de délégués municipaux, de couper dans le gras en allant chercher le plus de bidoux possible dans les poches des travailleuSEs de la municipalité (police = pas grave au fond) et de gérer la ville comme s'il était le seul et unique décideur à bord. Qu'importe les plaintes des masses sur les trottoirs gelés ou sur les hausses de taxe municipale jusqu'à trois fois plus élevées que ses promesses électorales, 150 000 $ pour un projet de la rive-sud, pas besoin de personne d'autre que lui seul pour les octroyer! C'est de la petite monnaie à comparer tout ce qu'on ira chercher avant la fin du mandat de ce rouleau compresseur. Ah, finalement, n'oublions pas son arbitraire à lui aussi en rejetant publiquement des propositions sans l'avis de personne d'autre que lui et la nomination à des postes clés (PDG 400e et directrice au développement économique) de vieilles conaissances.

À St-Augustin maintenant, la population commence à en avoir marre de leur maire étrange. Ce personnage, un dénommé Loranger, ne rechigne pas à toucher un salaire élevé, à prendre des décisions comme il l'entend bien (avec ses 4 chiens de poche, il est majoritaire) ou même à passer pour un personnage des plus illogique qui soit. Son dernier coup: prometter de baisser le salaire de maire de sa municipalité de 90 000 $ par année à 36 000 $. Dans un élan de logique impossible à suivre pour le commun des mortels, il affirme que ce sera là un enjeu électoral puisque ça va s'appliquer après les prochaines élections. S'il est battu, il dit que le prochain maire aura beau augmenter son salaire s'il le veut bien. S'il gagne, il promet de rehausser aussi son salaire... Bref, on baisse le salaire à 36 000 $, mais, oh oh, ça ne sera jamais appliqué! Bof, après la Boucher et le Labeaume, Loranger ne semble au fond que suivre la masse des maires/esses étranges.

Oh, oui, nous vivons dans une région exquise!

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