jeudi 26 novembre 2009

Patinage artistique à la FTQ

Deux dirigeants de la FTQ était à Québec hier. L'un, Michel Arsenault (le président de la FTQ), s'est résigné à demander une enquête publique... sur le processus d'attribution des contrats publics et le financement des partis politiques. L'autre, Richard Goyette (président de la FTQ-Construction), s'est prononcer contre... une enquête publique sur l'industrie de la construction. Comme si les deux sujets n'étaient pas intimement lié. C'est beau le patinage artistique!

(Pendant ce temps, le bal des demandeurs d'une enquête publique se poursuit. Aujourd'hui c'était le tour à la CSN et la CSN-Construction d'en demander une.)

Source: le président demande une enquête, l'autre président ne veux pas d'enquête.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

ce que je cherchais, merci

Farruco a dit…

C'est le droit à la tendance si cher aux libertaires.
haha

Nicolas a dit…

Le droit de tendance au sommet. A la base c'est paie tes cotes pis ta yeule...

Sam a dit…

À Radio-Canada, j'avais entendu une entrevue avec Michel Arsenault à la radio l'après-midi. Il expliquait sa position en disant que la dernière enquête public leur avait couté cher. Il dénonçait le manque de justice du processus. Je m'explique pas trop bien, il faudrait trouver la source mais, il se pourrait que les enquêtes publics permettent de tomber sur le mouvement syndical à partir de très peu d'éléments.

En même temps Michel Arsenault parlait de façon crissement corporatiste. Il disait que le temps de l'enquête public, les investisseurs étrangers allaient repenser à la sécurité du Québec pour leurs investissements, ce qui pourrait amener des pertes d'emploi. ooohhh la confiance des investisseurs!!!

jp a dit…

En effet, la FTQ–Construction et le fonds se sont fait varloper joliment avec la Commission sur la Gaspésia. Ils ont pris tout le blâme public ou presque sans vraiment avoir l'opportunité de se défendre correctement. Bon je dis pas que la FTQ avait rien à se reprocher là, mais ça a été clairement exagéré. Veulent pas être encore les boucs-émissaires et je peux comprendre.

Une commission d'enquête qui porterait essentiellement sur les relations de travail dans l'industrie de la construction ne serait pas une bonne nouvelle parce que le problème n'est pas là.

Le problème est ben plus dans les procédures d'octroi de contrat, les firmes de génie-conseil, les partis politiques. Et tout ça est bourré de liens avec une idéologie de privatisation et de dérèglementation, le néolibéralisme. Le gouvernement Charest osera-t-il faire le procès de sa gestion et de son idéologie ?

Quand les libéraux «plieront» enfin et déclencheront une enquête sur les relations de travail dans l'industrie de la construction et à peu près pas sur le reste, le PQ va-t-il se fendre en dix-huit pour qu'on pose les vraies questions ? Osera-t-il vraiment aller jusqu'à remettre sa gestion, son idéologie et son financement aussi, en doute ?

Y'a peut-être un peu de ce genre de réflexions là-dedans aussi.