samedi 31 octobre 2009

[Vidéo] Front commun



Le 30 octobre 2009, quelques 2000 membres du Font commun du secteur public sont aller déposer leurs demandes au Conseil du trésor. Voici quelques images de ce rassemblement.

vendredi 30 octobre 2009

[Brésil] Perquisition des locaux de la Federação Anarquista Gaúcha

Nous apprenons par voie de communiqué que les locaux de Porto Alegre de nos camarades de la Federação Anarquista Gaúcha, au Brésil, ont été perquisitionné par la police civile de l'État du Rio Grande do Sul le 29 octobre en fin d'après-midi. Le mandat de perquisition leur permettait de saisir du matériel de propagande politique accusant le gouvernement de corruption, des dossiers en lien avec le prêt de la Banque mondiale et le meurtre du paysan sans-terre Eltom Brum. Les policiers sont reparti avec du matériel imprimé, des dossiers et un ordinateur. Les camarades dénoncent là une pure provocation contre la gauche non-parlementaire par un gouvernement étant accusé de faits autrement plus graves (corruption, disparitions et meurtres).

Pour plus de détails: le site de la FAG (en portugais) ou Anarkismo (multilingue).

mercredi 28 octobre 2009

Voix de faits dans tes oreilles

L'émission de cette semaine est disponible en ligne.

- Manif dans St-Jean Baptiste
- Des mineurs en grève au Saguenay
- Bloc élection municipale
- Le Droit de Parole d'octobre
- Les nouveaux cahiers du socialisme








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Voix de faits c'est l'émission de radio du Collectif anarchiste La Nuit (UCL-Québec).

Actualité sociale, contre-culturelle et politique, info sur les luttes, coups de gueule et coups de cœur, ‘Voix de faits’ est la version radiophonique du blogue du même nom. Une autre façon d’occuper le terrain, d’exister politiquement. Une arme de plus dans les luttes sociales et politiques. Un point de ralliement dans la bataille des idées.

L'arbre qui cache la forêt

La question du financement politique fait couler beaucoup d'encre depuis le début de la campagne électorale municipale. Les médias font leurs choux gras de ce qui se passe à Montréal à un point tel qu'il n'est presque plus besoin de faire de propagande anarchiste tant se vérifie jour après jour le vieux slogan «tous pourris!»

C'est particulièrement rigolo dans la mesure où parallèlement se déroule une vaste campagne anti-abstentionniste (ici et ici par exemple) qui tente de faire le lien entre les politiques et les services publics en nous disant que si on ne vote pas, plus rien ne va marcher. Or, depuis quelques décennies, ce sont justement les élus qui ont été les pires ennemis des services publics. La Ville de Montréal, par exemple, en coupant à tour de bras dans la fonction publique en est venue, faute d'expertise interne, à être complètement dépendante du privé, des firmes d'ingénierie notamment, pour déterminer ses politiques de renouvellement d'infrastructure... Ce qui a ouvert la porte à tous les abus comme on le voit en ce moment. Ceci dit, les scandales qui s'accumulent ne sont que l'arbre qui cache la forêt.

«Tu sais, le Parti libéral ramasse plus d'argent qu'Opération Enfant-Soleil. Je ne sais pas s'il y a du monde assez niaiseux pour penser que ça se ramasse à coups de deux piastres. Les activités qui rapportent, ça vient de la communauté des affaires pour beaucoup»

Mario Dumont


Le problème ce ne sont pas quelques pommes pourries ici et là. Le problème c'est tout le système politique ! Les politiques ont besoin d'argent pour faire de la politique, les gens d'affaires ont besoin de contrats publics pour faire rouler la business. L'argent, comme les personnels, circule à l'intérieur d'une même classe dominante.

Le vrai scandale c'est qu'en 2009, en pleine crise généralisée, il n'y ait pas de politique révolutionnaire de masse, pas de politique antisystémique qui casserait la logique des intérêts particuliers [bon, ok, il y a l'UCL et le reste de l'extrême-gauche mais on aurait bien besoin de renforts!]. Le vrai scandale c'est que tout ce qui est proposé est de faire (timidement) le ménage, de virer quelques ripoux et de faire un peu de replâtrage avant de repartir de plus belle sans toucher aux privilèges des nantis et de leurs valets.

Louise Harel dit que seul l'argent propre pourra chasser l'argent sale. Propre ou sale, ça reste de l'argent. Et si on l'abolissait? (l'argent, pas Louise Harel... quoi que?)

Labeaume en donne plus que le client en demande


Le sondage publié lundi en «Une» du Soleil indique que le maire de Québec domine complètement le paysage politique avec un taux d'appui de 88,3%. C'est là-dessus que les commentateurs ont surtout épilogué. Ce qu'on a moins souligné c'est qu'en matière de populisme, Labeaume en donne plus que le client en demande.

Prenons le cas de la fonction publique. La cause est entendue, il est politiquement payant de casser du sucre sur le dos des fonctionnaires. C'est ce que fait allègrement Labeaume depuis son élection en adoptant un ton très dur dans les négociations avec les syndicats. Or, malgré des décennies de propagande populiste, il semble que le maire --qui a déjà traité les fonctionnaires de «fourreur de système»-- soit à côté du sentiment populaire dans ce dossier.

En effet, 68% des sondés pensent que les employés municipaux méritent leur salaire et conditions de travail. Pire, 65% des gens désapprouvent la façon de négocier du maire Labeaume. Comme quoi le monde est peut-être moins à droite et les syndicats moins isolés qu'on pourrait le penser.

(Source)

P.S.: seulement 22% des gens pensent que la construction d'un nouveau colisée et le retour d'une équipe de hockey à Québec devrait être une priorité du conseil municipal... Et 75% sont en désaccord avec un financement uniquement public.

dimanche 25 octobre 2009

[Vidéo] Manifestation dans Saint-Jean-Baptiste: «Des voisins pas des tours»



Samedi dernier, il y avait une importante manifestation dans Saint-Jean-Baptiste (on en avait parlé ici). Malgré la pluie et le froid, une cinquantaine de personnes ont participé. Voici notre petit reportage vidéo.

==> Le communiqué des organisateurs

vendredi 23 octobre 2009

Imagine un jardin ici



Au coin de la 3 et 3, la révolution agraire est en marche! :)

Vous avez apprécié le reportage audio? Voyons maintenant en images de quoi ça à l'air, La guerilla jardinière à Limoilou

jeudi 22 octobre 2009

Samedi: l'opposition sera dans la rue... et vous?



La campagne électorale municipale à Québec remplie toutes ses promesses: un maire omniprésent, verbomoteur et caricatural, et une opposition officielle en complète déconfiture. Comme farce électorale, on aura rarement vu mieux.

Pourtant, dans la cacophonie, des groupes se mobilisent et arrivent tant bien que mal à tirer leur épingle du jeu. La nature ayant horreur du vide, certains enjeux s'invitent durant la campagne: circulation, boisés, logement social, etc. Il y avait longtemps que les groupes sociaux n'avaient pris autant de place.

Le cas de la haute-ville est à cet égard emblématique. Le dossier du site de l'ancien patro Saint-Vincent-de-Paul, et par ricochet toute la question du type de développement à privilégier au centre-ville, a pris une vie propre et revient périodiquement dans l'actualité. Pour ou contre l'hôtel, pour ou contre l'expropriation, pour ou contre du logement social et une place publique sur le site sont devenu des enjeux électoraux et des points de démarcation entre les candidat-e-s.

Il est fascinant (et rassurant) de constater que la mobilisation populaire de la dernière année porte fruit. On mesure le chemin parcouru quand on réalise que la construction d'un hôtel n'est plus la seule option envisageable et que l'expropriation pure et simple, pour faire du logement, s'est imposée comme une opinion légitime et pas du tout marginale (même les candidates du parti du maire en parlent!). En fait, c'est la défense du statu-quo et des «droits» du propriétaire par le RMQ qui se retrouve minoritaire!

L'opposition dans la rue


Personne n'est dupe: tout cela c'est de la récupération politique. Il s'agit même d'une récupération voulue et consentante (quoi que surprenante par son ampleur). Il s'agit de la première étape d'une stratégie murie par le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste pour ouvrir une brèche dans le statu-quo et rendre possible un projet alternatif et des gains pour les locataires du quartier.

C'est dans ce contexte que s'inscrit la mobilisation de quartier de samedi prochain sur le thème «on veut des voisins pas d'autres tours». Il s'agit de mettre le pied dans la porte et d'augmenter le rapport de force populaire par une mobilisation de rue sur les enjeux de logement, de circulation automobile et d'espaces verts.

Cette manifestation est un test et probablement le moment le plus important d'ici la fin de la campagne dans une perspective sociale. Objectivement le maire sera réélu et il est fort probable que son parti soit majoritaire. Le RMQ et la plupart des indépendant-e-s au conseil de ville étant une vraie farce, l'opposition ne pourra venir que de la rue. D'où l'importance symbolique de cette mobilisation de quartier.

Comment on disait déjà? Agir au lieu d'élire.

Pour en savoir plus: «On veut des voisins, pas des tours»

GRANDE MANIFESTATION
Samedi 24 octobre
Rendez-vous à 13h
Devant l'Église Saint-Jean-Baptiste

Voix de faits dans tes oreilles

Une cellule de Guerilla jardinière dans Limoilou mis à jour
Le rap a Justin

Actualité libertaire
- des nouvelles du taser
- front commun de négo dans secteur public
- des employés qui manifestent pour être payés
- des morts chez les salariés
- la facade de l'église St-Vincent de Paul fait encore jasé

Agenda
- «On veut des voisins, pas d'autres tours!» Rendez-vous à 13h - Rendez-vous sur le parvis de l’église Saint-Jean-Baptiste, coin Saint-Jean et Deligny

L'émission







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Le rap de la guerilla jardinière







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Voix de faits c'est l'émission de radio du Collectif anarchiste La Nuit (UCL-Québec).

Actualité sociale, contre-culturelle et politique, info sur les luttes, coups de gueule et coups de cœur, ‘Voix de faits’ est la version radiophonique du blogue du même nom. Une autre façon d’occuper le terrain, d’exister politiquement. Une arme de plus dans les luttes sociales et politiques. Un point de ralliement dans la bataille des idées.

mercredi 21 octobre 2009

Une réflexion politique en marge de la campagne

Québec à l'avantage de toujours posséder une presse populaire qui nous donne à lire autre chose que les niaiseries habituelles de la politique spectaculaire. On vous a déjà parlé de l'Infobourg, qui proposait la semaine dernière un dossier costaud sur les élections municipales, mais voilà que Droit de parole se met de la partie. Un texte en particulier, signé du vétéran des luttes urbaines Marc Boutin, se démarque par la réflexion plus poussée qu'il soulève. Le voici (vous pourrez lire le dossier au complet dans la copie papier du journal qui se trouve un peu partout en ville). Je vous laisse deviner de quel côté l'équipe de Voix de faits penche... ;-)


La politique et le politique
Dans la ville que nous voulons



Jean Bousquet, professeur de foresterie, Winnie Frohn, ex-conseillère, Véronique Laflamme et Réjean Lemoine ont répondu à l’invitation du groupe La ville que nous voulons pour un débat sur les élections municipales, tenu à l’ÉNAP devant une centaine de labeaumophobes (sic), mais en l’absence — remarquée — des deux quotidiens de Québec. Le public a eu droit ce soir-là à un échange digne d’être rapporté entre
l’ex-journaliste de Radio-Canada Réjean Lemoine et la militante du Comité populaire St-Jean-Baptiste Véronique Laflamme.


Par Marc Boutin


Seuls les politiciens peuvent agir

Pour Réjean Lemoine, si on ne fait pas le saut dans l’arène de LA politique, là où on peut espérer un jour exercer le pouvoir - dans le cas qui nous occupe, au Conseil de Ville de Québec - on risque, en tant que société de rater le bateau du changement. C’est de là qu’on peut agir sur son milieu de vie. Le message à peine voilé de Lemoine : la gauche têteuse et l’amicale des mécontents ont beau se plaindre, gémir et critiquer, si elles choisissent de gueuler à partir des gradins, elles laissent la glace à d’autres. Leurs efforts, si louables soit-ils, auront comme effet de laisser à la droite tout le loisir de changer les choses à sa guise.

Rien à espérer des politiciens

Pour Véronique Laflamme, ex-animatrice au Comité populaire St-Jean-Baptiste, il n’y a rien à espérer des politiciens, et c’est LE politique qui doit encadrer nos efforts militants. Par LE politique, elle entend la prise en charge de son milieu de vie, sur la base d’une démocratie directe exercée dans le cadre d’un groupe populaire autonome.

Même si, en agissant en dehors des cadres de l’État, on n’a pas directement accès aux leviers du pouvoir, l’histoire nous enseigne qu’aucun politicien ou parti au pouvoir ne peut résister à la pression d’un groupe assez nombreux de citoyens éclairés qui savent ce qu’ils veulent.

Une autoroute à la place de l’ÉNAP


Pour illustrer son propos, Réjean Lemoine donne l’exemple de l’auditorium de l’ÉNAP: «Ici même où nous sommes assis, rappelait-il, si Winnie et moi n’avions pas siégé au Conseil de Ville en 1990, à la place de cette grande salle publique et de l’Université du Québec, on aurait une autoroute à six voies, quelques gratte-ciel et un centre commercial quelconque».

Pour Véronique Laflamme, ce sont les citoyens de la rue St-Gabriel et ceux qui occuperont bientôt l’Îlot Berthelot qui donnent l’exemple à suivre. Les premiers ont réussi à conserver toutes les maisons de leur rue malgré la volonté «politique» de la Ville de les remplacer par une autoroute. Les seconds ont réussi à créer une coop d’habitation (L’Escalier) sur le terrain le plus convoité en ville à partir de leur propre initiative et par une action qui se situait en dehors de tout parti politique.

Et la dialectique dans tout ça!

Bien sûr, la vraie réalité se situe quelque part entre ces deux pôles. Le rapport entre le politique et la politique ne serait-il pas, comme toute chose, dialectique? Si le Comité des citoyens de l’Aire-10 (St-Roch) n’avait pas d’abord mis la table en luttant, maison par maison, pendant plus de dix ans contre la destruction du quartier chinois de St-Roch, l’autoroute de la Falaise aurait ravagé le coeur du quartier longtemps avant que Réjean Lemoine ou Winnie Frohn aient eu la chance de voter sur le sujet au Conseil de Ville. En revanche, sans l’achat de l’Îlot Berthelot par la Ville de Québec au prix de 1 million $, achat décidé à l’exécutif et au Conseil de Ville sur recommandation et avec l’appui du Conseil de quartier St-Jean-Baptiste, la réalisation de la coop L’Escalier n’aurait jamais été possible. On pourrait dire que ce soir là, à l’ÉNAP, les deux invités avaient raison, mais qu’ils présentaient chacun la réalité par le petit bout de leur lorgnette.




Définitions


Le politique : L’art de se mêler directement des affaires de la cité dans le cadre de la société civile et sur la base de sa libre citoyenneté, en dehors des rivalités électorales et des joutes parlementaires.

La politique : L’art d’exercer le pouvoir dans le cadre de la société d’État et sur la base de la démocratie représentative, en participant aux rivalités électorales et aux joutes parlementaires.

dimanche 18 octobre 2009

Le travail tue (encore...)

Nous sommes en octobre et il y a déjà 104 travailleurs qui sont morts au Québec. Quand c'est rendu qu'il est plus sécuritaire de travailler comme soldat dans un pays en guerre...que de travailler dans un pays au climat politique stable, on s'entend qu'il y a un criss de problème !
Selon la CSST, l'exposition à des substances ou à un environnement nocif a tué 61 travailleurs cette année. Dans le secteur de la construction, ce sont 25 personnes qui furent tuées. Les accidents de travail sont responsables de la mort de 11 travailleurs. Depuis 2005, 200 travailleurs sont tués par un accident de travail ou une maladie professionnelle. Et on ne connaît pas le nombre de personnes qui se blessent, mais elles se comptent par milliers...

samedi 17 octobre 2009

Labeaume fait flèche de tout bois

Depuis le début de la campagne, on voit Labeaume partout. Dans les radios populistes, à la télé et dans les journaux. Ça fait trois jours de suite que Régis fait la une du Soleil. On s'entends tu que c'est indécent?

Hier un chroniqueur du Soleil prenait un 3/4 de page pour expliquer a quel point le modèle Labeaume 2009 était meilleur que le Labeaume 2008. Est-ce vraiment faire honneur à l'intelligence de leur lecteur que de les nourrir, en pleine campagne électorale, d'apologie sans nuance du Napoléon de Québec?

Ne serait-il pas plus pertinent que de rappeler que l'équipe Labeaume a fait un changement de stratégie important. Effectuant des virages à 180 degrés face à des idées autrefois condamnées, Labeaume adapte son discours à la campagne et fait maintenant flèche de tout bois. Toutes les anciennes barrières se sont abattues presque par magie en cours de campagne. Il n'est plus exclus de bâtir un tramway. On propose la construction d'un gigantesque éco-centre sur d'Estimauville. Deux candidates expriment le souhait d'exproprier le propriétaire du terrain du Patro St-Vincent de Paul. Et tant qu'à beurrer épais, Labeaume promet un paquet de nouvelles salles de spectacle.

Finalement on fait miroiter le mirage, pour l'instant complètement vaseux, de récupérer une équipe de la ligue nationale, remettant ainsi au gout du jour la puissante nostalgie latente au coeur des citoyens pour les Nordiques. 400 millions rien que dans vos poches, mes amis!

"Aucun investisseur privé ne participerait à la construction. Les gouvernements de Québec et d’Ottawa sont sollicités pour 175 millions $ chacun. Et la Ville de Québec déplierait 50 millions $." (Le Soleil)


Combien d'école peut-on construire avec 400 millions? Combien d'élèves pourrait-on sauver du décrochage scolaire avec ça? Et surtout, est-ce que toutes ces déclarations ne seraient pas, sommes toutes, que des promesses d'ivrogne?

Et puisque nos médias traditionnels veulent notre bien au point d'occulter les faits importants, jetons un regard sur l'Infobourg qui vient de sortir. Un article se consacre a mettre à jour les sources de financement des partis municipaux.

Les financiers de l'Équipe Labeaume sont:
- Les firmes BPR et Desseau, très impliquées dans la magouille des compteurs d'eau à Montréal: 12,000$
- Les hommes d'affaires derrière le projet de nouveau Colisée: 3000$
- Le lobbyiste Jean Lemay, l'homme de Tony Accurso et de la FTQ qui travaillent à l'agrandissement de Place Québec
- La vice-présidente de la Capitale, qui va doubler la superficie de son siège social près du complexe G
- Jean Baillargeon, qui préside les consultations sur l'avenir du Manège militaire
- Plusieurs firmes d'architecte, de construction et d'ingénierie. Par pur altruisme, il va sans dire.

Source: L'Infobourg d'octobre

Les gens sont-ils dupent au point de porter foi à un parti qui promet tout? Un parti qui refuse avec arrogance de reconnaitre ses adversaires?

Contre la farce électorale, agir au lieu d'élire!

vendredi 16 octobre 2009

Power to the People! Les Black Panthers à l'écran

Dans le cadre des mardis de l'anarchie
Mardi le 20 octobre, 19h15
Café-bar l'AgitéE, 251 Dorchester

Présentation, en version originale anglaise, de trois courts films réalisés à l'époque par le collectif militant NewsReel sur le Black Panther Party (en anglais) précédé d'une introduction historique à ce mouvement révolutionnaire noir américain (en français).

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Le Black Panther Party:
«Servir le Peuple»

par le Groupe anarchiste Émile-Henry (1999)

Fondé en octobre 1966, le Black Panther Party (BPP) est surtout connu pour ses campagnes visant à faire cesser les exactions des policiers blancs dans le ghetto noir. Le moyen pris a été radical : les Panthers se sont légalement armés et se sont mis à suivre les policiers pas à pas dans leurs rondes dans le ghetto. À chaque intervention policière, les Panthers intervenaient également, informant les prévenus, et la population en général, de leurs droits légaux et leur conseillant de prendre un avocat.

Ce programme, le plus spectaculaire de tous, ne fut pas le seul mis en place par le BPP. En effet, le parti s'était doté d'un programme politique en 10 points qui défendait notamment : «l'emploi intégral pour son peuple, la fin du pillage par les capitaliste de la communauté noire, un logement convenable, un enseignement qui dévoile la véritable nature de cette société américaine décadente, l'exemption du service militaire pour tous les noirs, l'arrêt immédiat des brutalités policières et des meurtres contre les noirs», etc. À plus long terme, le BPP luttait pour la révolution sociale aux États-Unis.

Les Panthers préconisaient une auto-organisation de la communauté noire, en dehors des structures capitalistes et étatiques. Pour ce faire, ils ont lancé toute une série de programmes dans les ghettos: petits déjeuners gratuits pour les enfants, médecine gratuite, service de garderie gratuite, formation politique gratuite, service de transport gratuit pour les visites des familles des prisonniers, etc.

Sur cette base, le message du BPP se répand comme une traînée de poudre. Les chapitres du parti poussent comme des champignons dans toutes les grandes villes américaines. Son hebdomadaire devient le plus diffusé de tous les journaux noirs et atteint un tirage moyen de 250 000 copies. À la fin des années soixante, le parti atteint le sommet de sa popularité: dans un sondage, 75% des répondants noirs affirment croire que le BPP est la formation politique qui a le plus de chance de faire avancer leurs droits...

Répression

En 1967, le FBI lance un nouveau programme, le COINTELPRO, qui a pour but : «de démasquer, briser, fourvoyer, discréditer ou au moins neutraliser les organisations nationalistes noires». Considérant que beaucoup de gens croient que les Panthers étaient racistes, alors qu'il s'agit d'un groupe communiste, on peut dire que cette campagne fut «couronnée de succès». Mais le COINTELPRO ne fut pas qu'une campagne de désinformation. En 1968, Hoover, le chef du FBI à l'époque, déclare que les Panthers peuvent être considérés comme la menace numéro 1 à la sécurité interne des États-Unis et il ajoute : «il faut faire comprendre aux jeunes noirs modérés que, s'ils succombent à l'enseignement révolutionnaire, ils seront des révolutionnaires morts».

Ce ne sont pas là des paroles en l'air. Le FBI lance, en effet, une véritable guerre contre le BPP. En moins de quatre ans, de 1967 à 1971, le parti est littéralement détruit. Le bilan de cette répression est particulièrement lourd et sanglant: 38 Panthers ont été assassinés par les «forces de l'ordre» lors de raids contre le parti, plus de 700 militantEs sont sous les verrous et le parti doit payer au total plus de 5 millions de $ en cautions.

Encore aujourd'hui, la majorité de la centaine de prisonniers politiques afro-américains sont, comme Mumia Abu Jamal, des anciens Black Panthers.

jeudi 15 octobre 2009

Voix de faits dans tes oreilles

L'émission de cette semaine est disponible en ligne.

- Pierre Gaudreault, porte-parole de la Nuit des sans-abris
- Le bloc élection municipales (La facade de l'église St-Vincent de Paul)
- Nouvelle édition d'Infobourg (Mais d'ou vient le financement de l'équipe Labeaume?)

Agenda
Vendredi 16 octobre, la Nuit des sans-abris coin Charest et Couronne
Mardi 19 octobre, les Black Panthers dans le cadre des Mardis de l'anarc









3657-1-voixdefaits14octobre2009.mp3

Voix de faits c'est l'émission de radio du Collectif anarchiste La Nuit (UCL-Québec).

Actualité sociale, contre-culturelle et politique, info sur les luttes, coups de gueule et coups de cœur, ‘Voix de faits’ est la version radiophonique du blogue du même nom. Une autre façon d’occuper le terrain, d’exister politiquement. Une arme de plus dans les luttes sociales et politiques. Un point de ralliement dans la bataille des idées.

lundi 12 octobre 2009

Un peu de théorie...

Anarchisme, insurrections et insurrectionnisme.

Un texte intéressant écrit en 1996 par notre camarade Andrew Flood du Workers Solidarity Movement et qui vient d'être traduit en français.

L'insurrection - le soulèvement armé du peuple - a toujours été proche du coeur de l'anarchisme. Les premiers documents programmatiques du mouvement anarchiste ont été rédigés par Bakounine et un groupe d'insurrectionnistes républicains de gauche européens lorsqu'ils se rapprochèrent de l'anarchisme en Italie dans les années 1860. Cette démarche ne marqua pas une rupture avec l'insurrectionnisme mais avec le républicanisme de gauche, peu après que Bakounine eut participé à une insurrection à Lyon, en 1870.

La politique révolutionnaire européenne des cent années précédentes avait été dominée par des insurrections depuis que le succès de la révolution française en 1789 avait déclenché le processus qui aboutit au renversement de l'ordre féodal dans tous les pays. La prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, avait montré le pouvoir du peuple en armes, et ce moment insurrectionnel a changé l'histoire de l'Europe alors qu'il mobilisa sans doute seulement quelques milliers de personnes.

Insurrection et politique de classe

1789 a aussi inauguré un modèle politique selon lequel, même si les travailleurs représentaient la masse des insurgés, c'était la bourgeoisie qui en recueillait les fruits et réprimait ensuite les masses lorsqu'elle mettait en place sa domination de classe. Cette leçon ne fut pas perdue pour ceux qui considéraient que la libération devait entraîner la libération économique et sociale de tous, et ne pouvait être réduite au droit d'une nouvelle classe à exploiter « démocratiquement » les masses.

Au cours des insurrections républicaines qui éclatèrent en Europe durant le siècle qui suivit, et en particulier en 1848, le conflit entre les capitalistes républicains et la petite et moyenne bourgeoisie, d'un côté, les masses républicaines de l'autre, devint de plus en plus aigu. Vers les années 1860, ce conflit aboutit à l'émergence d'un mouvement spécifiquement socialiste ; celui-ci comprit que la bourgeoisie républicaine n'allait plus combattre pour la liberté en faveur de tous, mais contre elle, y compris aux côtés des partisans de l'ordre ancien, si nécessaire. C'est l'expérience de l'insurrection polonaise de 1863, à la suite de laquelle il devint clair que les bourgeois républicains craignaient davantage une insurrection paysanne que la domination tsariste, c'est cette expérience donc qui convainquit Bakounine. Désormais le combat pour la liberté allait devoir être mené sous un nouveau drapeau - un drapeau qui chercherait à organiser les masses travailleuses uniquement pour leurs intérêts propres.

Les premiers anarchistes adoptèrent les nouvelles formes d'organisation ouvrière qui étaient en train de naître, et en particulier l'Association internationale des travailleurs, autrement dit la Première Internationale. Mais même s'ils reconnaissaient le pouvoir de la classe ouvrière organisée en syndicats, contrairement à la majorité des marxistes ils ne considéraient pas que cela signifiait que le capitalisme pouvait être réformé. Les anarchistes insistaient sur le fait qu'il faudrait encore des insurrections pour renverser la vieille classe dominante

Pour lire la suite

(via le blogue La Commune)

mercredi 7 octobre 2009

Voix de faits dans tes oreilles

L'émission de cette semaine est disponible en ligne.

- L'actualité
Nabeaume et ses déclarations pertinentes
Journée de l'habitat
Querelles internes dans une asso étudiante de la TELUQ
Nouvelle position du syndicat au conflit du Journal de Montréal
Le taux de développement humain
Réponse des tribunaux sur le cas du village de Bil'in
Un tournant pour la Grèce?

3657-1-7octobre09-voixdefaits.mp3

Voix de faits c'est l'émission de radio du Collectif anarchiste La Nuit (UCL-Québec).

Actualité sociale, contre-culturelle et politique, info sur les luttes, coups de gueule et coups de cœur, ‘Voix de faits’ est la version radiophonique du blogue du même nom. Une autre façon d’occuper le terrain, d’exister politiquement. Une arme de plus dans les luttes sociales et politiques. Un point de ralliement dans la bataille des idées.

mardi 6 octobre 2009

23 octobre: Oktoberfest libertaire



Le 23 octobre prochain, les collectifs La Nuit et La Page Noire vous invitent à un Oktoberfest libertaire afin de renflouer leurs coffres respectifs. Au menu: saucisse (végé et viandue), choucroute, bretzel et, évidemment, bière! (ainsi que du vin pour les iconoclastes)

Ça commence à 17h, c'est à la Page Noire, au 265, Dorchester et il y aura de la bonne musique (pas de chants traditionnels bavarois, n'ayez crainte!). Passez-le mots à vos camarades et amiEs...

Où ira l'argent

On veut vous vider les poches mais c'est pour des bonnes causes! Cet automne, l'UCL organise une tournée pan-québécoise avec un anarchiste argentin sur le thème «Usines sans patron». Ça coûte cher, notamment le billet d'avion, et c'est pour ça que les groupes de l'UCL organisent diverses activités de financement (dont l'Oktoberfest libertaire de Québec mais aussi la vente de t-shirts et cédés que vous pourrez vous procurer sur place).

Quant à votre infoshop local, qui vous offre un magnifique local bien situé en plein centre-ville, il profitera de la somme récoltée pour se procurer des nouveautés en provenance de la France et des États-Unis. La Page Noire compte sur des activités régulières d'auto-financement pour assurer son développement. Les sous récoltés permettront donc au collectif de vous offrir une littérature engagée diversifiée et parfois difficilement accessible.

***

La lutte oui... Mais la fête aussi!
C'est un rendez-vous (pour toute la famille)!

lundi 5 octobre 2009

Usines sans patron - une tournée organisée par l'UCL

Mauvaise nouvelle

L'Union Communiste Libertaire planifiait depuis un certain temps déjà la venue d'un camarade argentin, de l'organisation Red Libertaria, pour « Usines sans patrons! », une tournée de conférences dans plusieurs villes du Québec et de l'Ontario. Alors que des centaines d'affiches ont été posées à travers la province et que plusieurs personnes de divers milieux nous ont déjà confirmé leur intérêt, nous sommes, pour des raisons hors de notre contrôle, dans l'obligation d'annuler la tournée qui devait débuter cette semaine. Nous demeurons évidemment en contact avec Red Libertaria et évaluons conjointement la possibilité de reporter l'événement.

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Usines sans patron : la réponse des classes populaires argentines à la crise économique de décembre 2001 - Tournée panquébécoise de conférences


Nous traversons l’une des pires crises économiques de l’histoire du capitalisme et les réponses fournies par l'État et ses laquais sont illusoires. En plus, face à cette impasse nos dirigeant-e-s tentent de faire porter tout le fardeau de la crise aux travailleurs et travailleuses.

Comment pouvons-nous répondre autrement à cette crise économique? Pouvons-nous s’inspirer des expériences de luttes qui se sont passées ailleurs dans le monde?

Pour réfléchir à ces questions, l'Union communiste libertaire (UCL) organise cet automne une tournée panquébécoise de conférences sur la réponse des classes populaires argentines face à la grave crise économique qui secoua le pays au début des années 2000.

Du 19 octobre au 15 novembre prochain, un militant anarchiste de l’organisation Red Libertaria (Argentine) parcourra différentes villes du Québec pour nous entretenir sur ce sujet. Il traitera des différentes formes de résistance développées par le peuple argentin pour contrer les effets de la crise: récupération d'usine, création de coopératives autogérées, etc. ainsi que de l'implication des anarchistes dans ces différentes luttes.

La tournée s'arrêtera dans plusieurs villes : Montréal, Saint-Jérôme, Québec, Saguenay, Saint-Félicien, Drummondville, Sherbrooke, etc. Soyez alerte! Les lieux et dates de chaque conférence seront publicisés très bientôt.


Pour plus d'informations : ucl@causecommune.net

U.C.L.
55051 CP Langelier
Québec (Qc) G1K 9A4

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ucl@causecommune.net
http://www.causecommune.net

Dans la presse...

Le compte-rendu de la contre-manifestation pro-choix d'hier, publié dans le Journal de Québec de ce matin. Cliquez pour agrandir.

dimanche 4 octobre 2009

Contre-manif pro-choix



Une quarantaine de libertaires ont répondu à l'appel de l'UCL et du collectif féministe Ainsi squattent-elles et ont contesté la rue aux anti-avortements pour une troisième année consécutive. Environ 500 tracts dénonçant les menaces au droit à l'avortement ont été distribués à cette occasion.

Rappelons que depuis quatre ans les anti-avortements organisent une prière silencieuse devant le Centre Mère-Enfant. Depuis trois nos deux collectifs se mobilise pour les contrer. Nouveauté cette année, les intégristes avaient demandé la protection de la police... qui n'a rien trouvé de mieux que de les mettre dans un enclos! Bien fait pour eux!

Espérons que l'an prochain nous seront plus nombreux et nombreuses!

==> Quelques photos de l'édition 2009

==> L'article du Journal de Québec




Texte du tract diffusé pendant la contre-manifestation:

Contre tous les intégristes!
Je refuse et je résiste!

Depuis maintenant quatre ans, un groupe de fondamentalistes chrétiens manifeste à Québec contre le droit à l'avortement en tenant une vigile devant le Centre Mère-Enfant. Une fois de plus, nous prenons la rue pour leur barrer la route et défendre le droit des femmes à disposer librement de leur corps.

La droite religieuse s’organise
Depuis plusieurs années, la droite religieuse s’organise politiquement aux États-Unis et gagne en influence. Des organisations telles que Christian Coalition, Focus on the Family, Promise Keepers, Concerned Women of America, se sont formées afin de politiser les membres des différentes Églises qui partagent les mêmes valeurs et croyances (par exemple : anti-libre choix à l’avortement, anti-homosexualité, anti-féministe, anti-éducation sexuelle). Ces organisations fournissent une base militante et un soutien financier à certains politiciens américains. Ils cherchent ainsi à changer les lois et les institutions afin de les faire correspondre à leurs croyances.

Au Canada…
Ces organisations ont des sections canadiennes qui soutiennent des candidats et députés partageant leurs idées contre le droit à l’avortement, contre l’homosexualité, etc. Ils soutiennent les candidats financièrement lors des campagnes électorales, ils les appuient publiquement et surtout, font pression pour appuyer les positions intégristes dans la politique canadienne, québécoise, au niveau municipal et même dans les écoles.

Ces députés, d’à peu près tous les partis, sont appuyés par un important lobby anti-choix composé notamment de REAL Women of Canada, de Campagne Québec-vie et des autorités et membres de différentes églises. Soutenus par ce lobby de droite opposé à l’égalité entre les hommes et les femmes, ces députés utilisent entre autres le dépôt de projets de loi comme tactique pour promouvoir leurs intérêts, comme on l’a vu en 2008 avec le projet C-484 et quatre autres projets similaires. Il ne faut pas se méprendre, l’objectif de ces démarches est clairement de retirer aux femmes le droit de décider l’issu de leur grossesse.

L’action des anti-choix est parfois plus sournoise. De la prière du dimanche en faveur du « respect de la vie » aux pressions sur les conseils d’administrations d’écoles secondaires pour interdire la distribution de condoms et l’information sur la contraception. Dans tous les cas, le but est précis : c’est un recul pour le droit à l’égalité des sexes.

L’expérience internationale est d’ailleurs très révélatrice à cet égard. Interdiction de la pilule du lendemain au Chili, assassinat du Dr. Tilley qui pratique des avortements tardifs aux USA, pression internationale de l’Église catholique pour interdire la distribution de méthodes contraceptives en Afrique.

L’enjeu du libre-choix est donc grand et il faut réagir aux manifestations soi-disant “pro-vie” qui menacent des droits chèrement acquis! Rappelons à tous les faux bien-pensants qu’à la fin des années 1960, au moment où le mouvement pour le droit à l’avortement fut initié au Canada, les complications dues à des avortements illégaux et tentatives d’auto-avortement constituaient la principale cause d’hospitalisation des Canadiennes (Bureau fédéral de la statistique, 1968). Vous avez-dit pro-vie? De cette vie là, on n’en veut pas! Gardez vos prières loin de nos ovaires!

samedi 3 octobre 2009

L'UCL met son grain de sel dans la campagne électorale



D'ici quelques jours, une version noir et blanc de cette affiche devrait fleurir sur les poteaux de la «très belle ville de Québec». Si vous voulez donner un coup de main pour diffuser le message, écrivez-nous à ucl.quebec@causecommune.net

Mario Dumont, Régis Labeaume et Staline

Mario Dumont s'intéresse à la campagne municipale. Lors de son émission Dumont 360, l'ex-chef de l'ADQ a invité un des opposants à Régis Labeaume pour la campagne municipale. Qui donc? Yonnel Bonaventure, à la barre du Défi Vert? Philippe O'Brien? L'ex-député bloquiste Jean-Paul Marchand? Mais non vous l'avez deviné, c'est Jeff Fillion qui a eut l'honneur d'être reçu à la télé nationale sur l'heure du souper.

Ça devait bien être la première fois que ce clown populiste faisait une entrevue au sujet de la campagne avec quelqu'un qui prenait sa candidature sérieusement. Dumont le qualifie même d'unique candidat sérieux, rien de moins.

Dans la même émission, Dumont reçoit aussi en entrevue Régis Labeaume qui nous sert un étrange laïus a propos des médias. Selon lui, nos quotidiens seraient des "journaux de combats comme au Honduras" et une ère stalinienne approcherait. Eh bin!







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Vite, réfugiez-vous aux États-Unis! Les chiens du NKVD s'apprêtent à vous enfermer dans les goulags du Nunavut.

Et comme quoi les priorités de Mario sont bien placés, sa première question au maire concerne directement Jeff Fillion.

Notez que Régis s'y connait en matière de régime totalitaire, lui qui dit régner par la terreur et qui refuse d'admettre ne serais-ce que l'existence de ses opposants.

vendredi 2 octobre 2009

Labeaume refuse de débattre



Ça se bouscule au portillon de l'hôtel de ville en vue des élections du 1er novembre. Deux nouveaux candidats ont déposé jeudi leur candidature pour briguer la mairie. N'empêche, même s'il fait maintenant face à quatre opposants, le maire Régis Labeaume refusera tout débat durant la campagne.

Même si cinq candidats briguent désormais la mairie, les électeurs ne doivent pas s'attendre à assister à un débat. Sur quelque tribune que ce soit. «Bonne chance à tous. Non, non, je ne débattrai avec personne. Il n'y a rien de changé. Et puis, vive la démocratie!» a lancé le maire jeudi soir.

L'un de ses rivaux, Yonnel Bonaventure, qui se présente à la tête du Défi vert, a bien tenté d'interpeller le maire au conseil municipal, puis dans un corridor de l'hôtel de ville, mais celui-ci a refusé coup sur coup de lui répondre. «Vous voulez nous faire du spectacle? Bon spectacle», a lancé M. Labeaume avant de s'éclipser.

Une réponse qui est loin d'avoir satisfait son rival. «Vous avez vu comment il a répondu aux citoyens? Il ridiculise les gens. On est dans une démocratie, il devrait répondre intelligemment. Ça ne se fait pas de répondre comme ça. C'est lamentable. Je suis citoyen et j'ai des réponses comme ça de mon maire? C'est abominable.» Et d'ajouter, «depuis des mois, il dit qu'il a besoin d'un opposant. Pourquoi il refuse? Je ne suis pas seul, on va être cinq!» s'est emporté M. Bonaventure.

Contre le RMQ

Questionné par les journalistes plus tard en soirée, le maire a jeté le blâme sur l'opposition. «Je veux que les gens se rappellent toujours qu'il n'y a pas de candidat du RMQ. Tout le long de la campagne quand la question va revenir, je vais toujours répondre que le RMQ a manqué à son devoir démocratique.»

Et le Défi vert qui présente 17 candidats, dont un à la mairie? «Le parti rouge, vert, noir et jaune, tout ce que vous voulez, il n'y en aura pas de débat.»

M. Labeaume a par ailleurs déploré voir autant de candidats se présenter à l'hôtel de ville jeudi soir. «C'est le dernier conseil, tout le monde veut se faire voir. Tout le monde veut parler, même les élus qui se disent que c'est peut-être la dernière fois et ils veulent que les gens les regardent à la télé.»



Source: Cyberpresse.ca

Régis Labeaume, un tyran qui s'assume

Régis Labeaume mise sur la crainte des employés de la Ville de Québec pour mener à bien sa réforme administrative entreprise depuis sont élection en 2007.

Pour le maire de Québec, une saine gestion rime avec la peur des employés de l’autorité patronale. Cette autorité doit se faire sentir de haut en bas de la machine administrative, ajoute-t-il. «Ça part d’une saine crainte dans toute l’organisation. Il faut que les gens craignent le maire. Ensuite ça percole», a exposé M. Labeaume à l’occasion d’une entrevue éditoriale.

Pour imposer cette crainte, le maire doit «gueuler» aussi souvent que possible, dit-il. «Je pète une coche régulièrement et si je n’ai pas de raison de le faire, j’en trouve une», ajoute M. Labeaume. À son avis, il doit en être ainsi dans toute la ligne hiérarchique. «Si ton patron n’aime pas ta gestion, il faut que tu le saches vite.»

D’ailleurs l’administration Labeaume se montre de plus en plus sévère envers ce qu’elle considère comme des écarts de comportement de la part des employés. Plus d’une centaine ont écopé de mesures disciplinaires despuis 2006.

D’autres mesures de contrôle sur les pratiques de travail ont été mises en place. «Tous les véhicules de la Ville seront bientôt munis de GPS et de puces électroniques. S’il y en a cinq qui vont au Tim Horton on va le savoir», prévient le grand patron de l’hôtel de ville.

De plus, les employés de la Ville ont dû accepter de souscrire à un code de conduite auquel ils doivent se conformer sous peines de sanctions. «Il faut changer les pratiques», plaide le maire.



Source: Le Journal de Québec via CKRL

jeudi 1 octobre 2009

Les industriels ont du front!

Dans un communiqué envoyé aujourd'hui, l'Association québécoise des consommateurs industriels d'électricité (AQCIE) menace le gouvernement de délocalisations en cas d'augmentation de 0,01$/kWh le tarif du bloc patrimonial d'électricité pour renflouer les coffres de l'État.

Selon les industriels, «toute augmentation de tarifs entraîne une réévaluation de la pertinence de poursuivre [les] opérations au Québec». Leur communiqué est pour le moins explicite: «comme l'électricité représente une part significative de [nos] coûts d'exploitation, une hausse tarifaire de 22 % se traduirait par une délocalisation de la production vers des juridictions offrant leur électricité à moindre coût aux entreprises».

Si c'est pas du chantage ça?

Source.

Des citoyens insatisfaits recoivent un avis d'infraction



Des citoyens ayant eut l'audace de se plaindre du traffic causé par la construction d'une immense tour à bureau ont reçu une belle contravention de la ville.

En effet, ça fait deux ans que l'édifice «Delta 3» est en construction sur le boulevard Laurier (vous savez, cette horreur urbaine). Il s'agit d'une propriété de la Capitale, une compagnie de voleurs professionnels (des assureurs).

Malgré les pétitions et les plaintes, Nabeaume fait la sourde oreille. Les citoyens ont donc placé des pancartes sur leurs terrains pour dénoncer l'envahissement commercial du quartier. L'une d'elle affiche «M. Le maire : la Capitale n'assure pas la qualité de vie de notre quartier».

Les résidants réclament que la rue Sasseville soit divisée en deux par une sorte de terre-plein qui empêcherait les visiteurs de se garer face à leurs maisons.

L'un des propriétaires a reçu un avis d'infraction accompagné d'un ultimatum l'enjoignant de retirer son affiche dans les 24 heures. Le prétexte? La pancarte ne respecte par les règles sur les enseignes commerciales!

Tenez-vous le pour dit. Selon la ville, si vous êtes mécontent du développement de votre propre quartier, fermez là!


Source: Cyberpresse.ca