dimanche 29 avril 2012

Allô la police!

Nous publions le texte d'une camarade reçu par courriel. N'hésitez pas à faire de même vous aussi.

« Allô la police! »

La blague s’arrêtera ici.

Nous sommes dans une démocratie où la liberté de manifester prévaut sur le code de la sécurité routière. Mais comment faire lorsqu’une centaine de manifestants se retrouvent encerclés par des policiers, sous prétexte d’entrave à la circulation, et ne peuvent rien faire d’autre qu’attendre, parqués comme des vaches au milieu de la chaussée, n’ayant rien d’autre à brouter que leur indignation et leur incompréhension, dans le froid, sachant très bien leur droits bafoués, mais ne pouvant pour autant agir : n’être plus libre de ses actions, momentanément. On appelle qui lorsqu’on est victime d’un crime? La police! Et on appelle qui lorsqu’on est victime de la police?!

samedi 28 avril 2012

Les autres victoires de la grève

Je vais faire un Jean-François Lisée de moi-même et donner ma vision des petites conquêtes de la grève.

L'État nous emmerde

Charest n'en a rien à foutre du bien être des québécois-e-s. Son gouvernement est un conseil d'administration des classes riches. Rien de moins. Il prévoit 1,25 milliard d'argent public pour restaurer des sites pillés par des minières privées. 330 millions pour construire la route 167 au bénéfice d'une entreprise minière. Mais attention, pour les frais de scolarité, l'étudiant doit faire sa "juste part".

Dans ce conflit, les étudiant-e-s ont compris leurs intérêts de classe.

vendredi 27 avril 2012

C'est de la faute à Gabriel Nadeau Dubois!



Dédicace à nos amis droitistes.

Chanson de Luc Sasseville.

La police réprime une manifestation féministe

La police de Québec casse une manif féministe : 81 arrestations avec amendes à la clef. Vive dénonciation des mouvements sociaux.

Environ 150 personnes s'étaient réunies cet après-midi à Québec, à l'appel de la CLASSE, pour une manifestation nationale féministe visant à dénoncer «cette sale hausse sexiste». La foule était diversifiée, beaucoup de gars (pas très discrets d'ailleurs), des étudiantes féministes, des profs et leurs alliées grisonnantes des groupes populaires et des centres de femmes. Des poussettes, des marchettes et même la canne d'une non-voyante. C'était joyeux, quoi que très encadré par la police.

jeudi 26 avril 2012

L'ABC de l'anarchisme

Il arrive périodiquement que nous ayons à faire une mise au point à propos de l'anarchisme. À des médias droitistes ignorants qui y amalgament violence, Lénine et URSS, nous les invitons à faire l'effort intellectuel minimal pour commencer par cette question: C'est quoi l'anarchisme.

Et ça tombe bien bien parce que l'UCL publie justement une brochure intitulée L'anarchie de A à Z disponible dans son entièreté en ligne.

Nous vous proposons de commencer par « A » comme Anarchie. Bonne lecture.

mercredi 25 avril 2012

Un autre jour, un autre sit-in

Le Complexe G a été de nouveau occupé par les étudiant-e-s en colère cet après-midi. Ceux et celles-ci protestaient contre la mauvaise foi de la sinistre de l'éducation Line Beauchamp qui a exclu la CLASSE des négociations sur la hausse des frais de scolarité.

La manifestation spontanée, diffusée à une heure d'avis sur les réseaux sociaux, a réuni 300 personnes devant l'assemblée nationale. Après quelques mots, les étudiant-e-s se sont dirigés au Complexe G, siège du ministère de l'éducation, où se déroulent les négociations.

samedi 21 avril 2012

La justice n'est pas réservée qu'aux scabs

C'est rare que le système judiciaire est de notre bord. Depuis quelques semaines, des juges proclament des injonctions pour détourner les lignes de piquetage. Les manifestant-e-s se font remettre des tickets pour avoir "obstrué la voie publique", en flagrante opposition aux principes défendus par les chartes des droits.

Et si le système pouvait être utilisé par nous aussi?

Délirons ensemble!

Source de l'image : Moult Éditions

Il y a quelques années, la NEFAC, l’ancêtre de l’UCL, a donné un appui critique au syndicat de la rédaction du Journal de Québec, qui était alors en lock-out. J’ai personnellement écrit plusieurs articles dans Cause commune ainsi que sur des blogues anarchistes. Le premier mai 2008, le président du dit syndicat a même pris la parole dans un évènement organisé par des anarchistes au café-bar l’AgitéE. Si l’on suit la logique appliquée vendredi dernier par le chroniqueur Dominic Maurais («Les soviets de salon»), on pourrait écrire qu’à l’époque le syndicat de la rédaction du Journal de Québec était affilié à la NEFAC. D’ailleurs, Média Matin Québec était un journal gratuit, tout comme Cause commune, ce qui ne peut être une coïncidence…

L’affirmation que la CLASSE est affiliée à l’UCL parce que la fédération anarchiste appuie la lutte étudiante et que quelques sympathisant-e-s libertaires sont impliqué-e-s dans des associations membres de la CLASSE est ridicule à sa face même. En publiant de telles âneries, le Journal de Québec est tombé bien bas.



Nicolas Phébus,

Anarchiste communautaire de service (*) et membre de l’UCL



(*) Ce «titre» m’a été décerné en 2001 par une journaliste du Journal de Québec (qui a incidemment quitté le Journal pendant le lock-out, complètement dégoûtée par la tournure des évènements).

jeudi 19 avril 2012

Un prof souhaite donner son cours dehors: 49 arrestations

Désormais au Québec, chercher à s'instruire et réclamer ses droits pacifiquement est passible de tête écrasé sur l'asphalte, de genoux enfoncé dans le dos et de ticket salé. Oubliez le droit de manifester. Toute apparence de dissension est désormais interdite. Profilage politique, profilage racial, violence, intimidation. Tout cela est désormais chose courante au point où on risque de trouver ça rapidement banal.

Cet après-midi 13h au cégep Limoilou, 49 manifestant-e-s d'un groupe d'environ 300 ont été arrêtés pour avoir marché pacifiquement. Cette marche spontanée s'est produite après qu'une professeur de philosophie, Valérie Cayouette-Guilloteau, a annoncé sur Facebook qu'elle réaliserait "de plein gré un acte de désobéissance civile extrême". 

mardi 17 avril 2012

Propos dégueulasses à CHOI

Un homme désespéré menaçant de se jeter dans les eaux du fleuve St-Laurent, du haut de la structure du pont Pierre-Laporte a causé une fermeture de ce pont pendant trois heures, vendredi soir dernier. Un animateur de la station de radio CHOI Radio-X a fait la proposition suivante (afin de mettre fin à la fermeture du pont): «Deux gars avec un filet en bas et une carabine spéciale pour le faire tomber».

Ces propos m’ont complètement virée à l’envers; surtout que j’ai failli perdre un cousin par suicide il y a quelques années. Comment peut-on dire de telles choses et conserver son privilège de faire de la radio !? Ces paroles illustrent une banalisation de ce qu’est le suicide et de la souffrance vécue par les personnes suicidaires. Il semble que pour cet animateur, un acte de ce genre peut être pris à la légère. Je ne crois pas que de monter au sommet de ce pont pour ensuite menacer de se tuer soit une partie de plaisir. L'homme qui a commis ce geste souffre de maladie mentale et il avait grandement besoin d'aide.

Est-ce que l’on peut, au nom de la liberté d’expression, stigmatiser les personnes atteintes de maladie mentale et les rendre responsables de leur maladie ? Aux yeux des patrons de cette station de radio, il semble que oui. On dit que l'argent n'a pas d'odeur. Pour les propriétaires de cette station qui s'enrichissent avec des propos totalement inhumains; il semble également ne pas avoir de cœur.

Aujourd'hui comme hier, le fascisme ne passera pas!

Une lettre faisant l'apologie du fascisme a suscité de virulentes réactions cette semaine. C'est avec légèreté que son auteur, Bernard Guay, fonctionnaire du gouvernement du Québec, y préconise d'utiliser les méthodes fascistes des années 20 et 30 pour corriger les gauchistes. En réponse, 150 manifestant-e-s ont pris la rue aujourd'hui vers 14h pour réclamer sa démission et pour dénoncer le fascisme.

dimanche 15 avril 2012

Femmes innues contre le Plan Nord

Des femmes innues parties de Maliotenam, près de Sept-Iles, sont passés par Québec hier. Leur long périple pédestre les conduira vers Montréal pour le jour de la terre le 22 avril.

"Nous sommes les porteuses de la voix du peuple des Première Nations. Nous luttons pour la réappropriation de nos droits et de notre reconnaissance, pour qu'a l'avenir, il y ait un développement d'une société nouvelle qui soit juste et équitable!....

Démontrons tous que les Innus sont contre le Plan Nord.

Pour que nos enfants et les générations futures n'aient pas a subir ce que nous subissons!"

Vidéo de la manif


Pendant ce temps à Montréal, 40 000 personnes manifestent contre la hausse des frais de scolarité, prouvant que le mouvement n'a pas dit son dernier mot.

vendredi 13 avril 2012

Le PCQ se décompose sur le fil de départ

Il vient à peine d'être mis sur pied que le Parti conservateur du Québec (PCQ, à ne pas confondre avec LE parti) est déjà en train de se déchirer en querelles intestines.

Le chef intérimaire Luc Harvey a éjecté cette semaine son propre président, Jeff Plante, du parti.

On se rappelle que ce misogyne libertarien s'était fait mettre sur la bande de côté (appelé le dalots aux quilles) lors de la course à la chefferie de 2009 à l'Action Démocratique du Québec. Mario Dumont s'était même dissocié de son candidat lors des élections de 2007, après qu'il ait notammé affirmé qu'"on fait un genre d'apartheid où on bloque les hommes" dans la fonction publique.

La chicane
Luc Harvey justifie sa décision par une histoire de fonds utilisés illégalement. Jeff Plante est celui qui gère les argents reçus par le compte Paypal du site web du PCQ.

Parmi les dépenses louches il y a l'achat du dit site web. Dans l'urgence, Jeff Plante a contracté un travailleur philippin 355$ pour le réaliser. Un prix dérisoire. Le hic, c'est qu'il est illégal d'utiliser à la légère de l'argent reçu pour financer un parti politique.

Luc Harvey a donc remis le dossier dans les mains des inspecteurs du gouvernement pour faire toute la lumière de l'affaire. Un conflit entre les deux hommes couvait bien avant. "Je passe la moitié de mon temps à gérer Jeff Plante" à affirmé le cheuf à l'antenne d'une radio populiste.

Chargé de s'expliquer, Jeff Plante à plutôt affirmé qu'il s'agit d'une querelle de coqs. "Il est chef interimaire mais il fait tout pour rester le chef" a ajouté l'ubuesque farfadet.

Notons que le parti compte près de 450 membres, soit deux fois moins que la radio communautaire CKIA.

Dur dur la solidarité quand on ne prône qu'un individualisme exacerbé!

Remarquez, un parti très très très différent, Équipe Autonomiste, a été créé de l'agonie de l'ADQ. Mon petit doigt me dit qu'il fournira matière, lui aussi, à s'étouffer de gros rires gras dans l'avenir.

Un printemps anarchiste en mai

C'est un véritable tsunami d'activités libertaires qui auront lieu au mois de mai à Québec.

1er mai 
Une manifestation régionale et le traditionnel cabaret pour la Fête des travailleuses et travailleurs.

5 mai: lancement du recueil SUBVERSIONS, vol. II 
Le Bloc des auteur-e-s anarchistes est un groupe d'auteur-e-s anarchistes de fiction, basé-e-s à Montréal, comprenant des membres à travers le monde. Fondé lors du 11ème Salon du livre anarchiste de Montréal en 2010, le Bloc désire promouvoir les théories et les pratiques de l'anarchisme à travers la littérature.
En tant qu'auteur-e-s anarchistes, nous luttons pour une société égalitaire, verte, libre et autogérée, par la démocratie directe et l'action directe. La littérature anarchiste participe à cette lutte.

Le 5 mai de 17 à 19h à l'AgitéE.

24 au 26 mai: Fin de semaine de l'Anarchie
On vous propose plusieurs événements dans différents lieux de Québec dans le cadre du Festival de l’Anarchie, qui a lieu tout le mois de mai. 

- jeudi 24 mai, film/conférence suivi de DJ à l'AgitéE
- vendredi 25 mai, conférence suivie de musique à la Librairie Saint-Jean-Baptiste
- samedi 26 mai, ateliers à l'AgitéE

En attendant plus de détails, l'invitation se trouve par ici.

jeudi 12 avril 2012

Les coûts de la grève


Sources
Le coût de la grève étudiante
Ledevoir.com

Pour un 1er mai solidaire

Le 1er mai c'est l'occasion de commémorer la classe populaire via la Fête des travailleuses et travailleurs. Pour bien remplir votre journée, il y a une manif et un cabaret!

Manifestation régionale
C’est dans la rue que ça se passe !

Cette année encore, c’est à travers une grande mobilisation citoyenne que nous soulignerons haut et fort la Journée internationale des travailleurs et des travailleuses.

Nous vous invitons donc à participer largement à la grande manifestation organisée par les groupes membres de la Coalition de Québec et de Chaudière-Appalaches opposée à la tarification et à la privatisation des services publics.

La manifestation débutera à 11h45 au Parc de l’Amérique française.

Cabaret du 1er mai
Pour célébrer les travailleuses et les travailleurs du monde nous vous invitons à un grand spectacle avec discours et chansons.

Programmation
- Eve-Lyne Couturier de l’Institut de Recherche et d’Information socio-économique (IRIS)
- Sonia Brochet
- Stéphane Robitaille
- Cherie Mojo
- Gabriel Bouchard
- Barbe Hallé
- Mise en demeure
- Zik not bombz

Et plusieurs autres surprises vous attendent!
Dès 19h au bar-coop l'AgitéE, 251 rue Dorchester

lundi 9 avril 2012

Des élections dans l'air?

Entendez-vous ces grenouillements, ces éruptions, ces flatulences? Ce sont celles issues de la fermentation électorale. Déjà, les zélottes de la démocratie-des-petits-bouts-de-papiers-dans-l'urne s'agitent dans l'expectative d'élections. Prêts à s'effacer dans le vide sidéral à la manière de kamikazes, les sbires du Parti Libéral seraient prêts à se lancer sur le thème des droits de scolarité. La grève étudiante, dont l'agitation brule les pieds boudinés de Jean Charest, met le gouvernement dans une situation intenable. L’échappatoire semble idéal: balayer le problème sous une campagne électorale.

Nos camarades étudiant-e-s ne doivent pas succomber aux chants de sirène des élections. Seule la lutte paie! Pour ma part, voici ma stratégie électorale:

dimanche 8 avril 2012

Mouvement étudiant : L'UCL dénonce la répression et appelle à défier les injonctions


« Le mouvement syndical est né dans l’illégalité, il a grandi dans l’illégalité et il devra continuer de vivre en marge de la légalité qui favorise une minorité au détriment d’une majorité »
- Michel Chartrand, 1972

C'est en 1972 que le syndicaliste Michel Chartrand fait cette déclaration alors que le gouvernement tente de mettre fin à la grève du Front commun des employé-e-s de la fonction publique québécoise par une loi spéciale forçant leur retour au boulot. Heureusement, cette loi spéciale fut défiée par les syndiqué-e-s, les chefs syndicaux furent emprisonnés et le résultat fut le déclenchement de la plus grande grève générale de l'histoire du Québec durant laquelle des villes entières telles que Sept-Îles et Joliette furent mises sous contrôle ouvrier.

Aujourd'hui, devant l'ampleur du mouvement étudiant, le gouvernement, ses sbires et son aile jeunesse réunie au sein du Mouvement des étudiants (sic) socialement responsables du Québec (MESRQ) tentent actuellement la même stratégie de judiciarisation de la grève étudiante à grand coup d'injonctions visant à rendre la grève illégale. Les étudiantes et étudiants du Cégep d'Alma, de l'Université Laval et de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) sont déjà sous le coup d'injonctions et la menace plane pour plusieurs autres institutions. Au sein du mouvement ouvrier, ces pratiques sont déjà très fréquentes et il fut possible de voir les employé-e-s d'Aveos à Montréal et de Rio Tinto Alcan à Alma en être les victimes.

Depuis le début de la grève étudiante, la stratégie du gouvernement est d'envoyer sa police sur les manifestations et lignes de piquetage. Le matraquage, les arrestations et la judiciarisation des grévistes n'ont cependant pas réussi à ébranler le mouvement étudiant. L'État a donc décidé de s'en remettre au système judiciaire et de laisser des individus attaquer devant les tribunaux des décisions prises collectivement et démocratiquement (certainement beaucoup plus que les élections qui ont permis à Jean Charest de prendre le pouvoir) par un mouvement de lutte.

L'Union Communiste Libertaire (UCL) tient à rappeler que les tribunaux et la « justice » dans une société capitaliste comme le Québec sont tout sauf neutres. Ils ne visent qu'à faire appliquer les lois qui, elles, sont votées par les membres du parlement. Les tribunaux et la police ne sont, en fait, que les chiens de gardes des intérêts de la classe dominante qui les contrôle politiquement. L'UCL croit donc qu'il est primordial pour les étudiantes et étudiants ainsi que les travailleurs et travailleuses de ne pas tomber dans le piège juridique que nous tend l'État et de demeurer sur le terrain politique de la rue, là où il est possible de bâtir un réel rapport de force face au gouvernement et aux patrons.

Par conséquent, l'UCL appelle les étudiantes et les étudiants à défier ces injonctions et à continuer la grève. Il apparaît clair que si on veut être assuré-e-s de perdre à un jeu, il suffit de jouer avec celui qui choisit les règles. L'UCL appelle également les travailleurs et travailleuses en lutte à défier les tribunaux et à faire front commun avec le mouvement étudiant. C'est en bâtissant une réelle solidarité au sein de l'ensemble de la classe ouvrière qu'il sera possible d'arracher des gains face au patronat et à leurs pantins que sont les politiciens et politiciennes. Il est important de rappeler que chaque gain, chaque « droit » qu'a acquis la classe ouvrière fut d'abord et avant tout arraché en faisant fi de la loi et en cherchant à construire un rapport de force dans la rue.

Après plusieurs semaines de grève, la seule compensation que le gouvernement a donné au mouvement est une maigre bonification, si on peut la qualifier ainsi, au régime de prêts étudiants. L'UCL soutient que pour une victoire totale, il est primordial que la lutte soit étendue à l'extérieur du simple cadre étudiant et que les travailleuses, travailleurs, chômeurs, chômeuses, sans-emplois, retraité-e-s s'y joignent en solidarité. Bref, il est temps de parler de grève sociale au Québec, car il est important de ne pas oublier que nous formons, ensemble, une seule et même classe d'opprimé-e-s et que c'est l'ensemble de cette classe qui doit réagir quand une attaque est portée contre elle.

L'union communiste libertaire

mercredi 4 avril 2012

Marche étudiante: la police en mode répression

La police a donné toute son ampleur au mot "intolérance" aujourd'hui alors que deux contraventions ont été remis à l'occasion d'une marche étudiante pacifique.

mardi 3 avril 2012

Éducation alternative, éducation libertaire, quelles alternatives pédagogiques ?

Le collectif anarchiste l'(A)telier vous invite à un panel sur l'éducation le 11 avril à l'AgitéE.
Subvertir l’école, ce n’est pas seulement s’assurer de son accessibilité et se mobiliser en temps de grève, c’est aussi en transformer l’enseignement.

Alors que l’État impose sa Réforme pédagogique au système scolaire québécois, il est important de souligner qu’il existe des alternatives pédagogiques.

Unschooling, école libre, éducation libertaire, etc, voilà ce qui sera l’objet de débats lors de cette soirée. Marike Reid-Gaudet et David Gagnon viennent ici nous transmettrent leurs expériences et leurs réflexions sur ce domaine où les anarchistes se sont distingués à travers leurs critiques de l’enseignement traditionnel et leurs expériences.

C’est donc à la croisée de ces deux traditions, éducation libertaire et éducation alternative, qu’étudiants et étudiantes, parents, enseignants et enseignantes ou simples curieux ou curieuses sont invités à débattre.

Par
Marike Reid-Gaudet détient une maîtrise en sociologie de l'éducation.
David Gagnon est professeur de littérature au cégep Sainte-foy.

Au bar-coop l’AgitéE, mercredi 11 avril 2012 à 19h.

Une invitation du comité politique de l’AgitéE et du collectif l’Atelier